Henri started out as a street photographer. His inspiration came from the streets, parks and public transit of Montreal, Paris, Morocco. His first major exhibit, "il fait aussi beau en arriere" was the culmination of these initial adventures.
Digital photography gave Henri a fresh medium to release his creative energy. He surrounded himself with a new generation of image-makers and visual thinkers. His next breakout show, HAUTE TENSION was fuelled by a growing social consciousness combined with the spirit of these rule breakers.
With the DNA::AND collection he expanded his exploration into image manipulation. Selective reflections and defiant modifications of his traditional photographs exploded into a refreshing perspective on how visual language functions.
The way the mind interprets a painting; a sculpture or a photograph is at the heart of his fascination and inspiration. He is happiest creating pictures that will expand a viewer's perception.
Henri welcomes your thoughts, opinions and reactions to his work. He is always eager to discuss future exhibitions, commissions and collaborations. Introduce yourself directly with this email address: info@henrihadida.com.
I want to thank Ben Welland of Byfield Pitman Photography for these kind words:
The arc of Henri Hadida's photography career strikes me as being peculiar, but only because it is the Benjamin Button opposite to the direction that my photographic career has taken. When I was in my 20's, I created multiple exposures and used long shutter speeds to paint with light, producing expressionistic and vividly colourful abstracts on the urban streets. I figured that someday I'd grow up (photographically speaking) and create classic street photographs in black and white. You know, real art photography. Henri, on the other hand, with a seeming effortlessness, picked up some black and white film and a camera when he was in his 20's and photographed the world around him with a visual maturity and compositional mastery that's associated almost exclusively with very old and very famous street photographers. The big names. The "other" Henri even. Meanwhile today, at the ripe old age of whatever he is, he experiments with streaky streetlights and the loudest colour palette you'll see coming out of a photo-based artist over 40. You're an enigma monsieur Hadida. Thanks for keeping me young.
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Je veux remercier Raphaël Lévy pour le sommaire qui suit.
Le parcours d’Henri Hadida débute tôt dans les années 1970. Se mettant en tête d’être le prochain Stanley Kubrick, il s’initie dans des tournages 8 et super 8 m/m. De cette passion, qui l’habite jusqu’en 1973, en découle tout naturellement une autre : l’art de la photographie.
Henri Cartier Bresson devient son maitre à penser, et Robert Del Tredici, son professeur de photographie, son mentor. C’est par eux que sa vocation se précise : décrire et faire ressentir un univers en une seule image. L’architecture à géométrie variable devient une obsession, tant elle s’impose à lui tout au long des années 70 et 80.
Dorénavant tout ce qui se présente à son œil de photographe : une rue, un objet, une couleur, une forme, aura un sens spécifique, voire un sens caché que l’observateur patient décoderait avec bonheur.
En 2001, sa première exposition qu’il intitule « il fait aussi beau en arrière » est un vibrant hommage à ses deux grandes maitres.
Et vient alors l’ère du numérique permettant, aux photographes professionnels, des possibilités illimitées de création. Pour Henri une aventure aussi nouvelle que passionnante commence... Il emboite le pas aux jeunes photographes qui ne craignent pas d’enfreindre les règles classiques et les normes académiques : à nous, s’écrient-ils, les couleurs vives, scintillantes, pétillantes et les compositions audacieuses.
Avec son exposition « HAUTE TENSION » Henri Hadida signe son adhésion au mouvement numérique : il a contracté la fièvre du numérique. Les couleurs explosent tant sur le papier, la toile, que sur le métal. En filigrane, le fin observateur pourrait déceler des relents socio-politiques. L’artiste sait dorénavant qu’il a voix au chapitre, son mot à dire, ses pensées et ses inquiétudes à révéler.
Dans sa toute récente et actuelle exposition, DNA ADN, son habileté magistrale dans le traitement de la couleur et des lignes, sont la preuve d’une maitrise exceptionnelle quant à l’expression de sa vision du monde actuel.
Rien d’autre, pour les fines observatrices, les fins observateurs, que du banal transcendé en de l’exceptionnel. De la magie pure. Des œuvres authentiques, où l’abstrait ne l’est qu’en apparence et où le sens « caché » n’est pas si caché que cela, puisque cet abstrait est criant de vérité et de réel.
Gageons que Henri Hadida ne craindra pas de s’aventurer et d’explorer dans d’autres sentiers de créativité, ainsi que son site web nous le fait présager.
Réflexions sur l’œuvre de Henri Hadida, par Raphaël A. Lévy, ecrivain, cinéaste, peintre, romancier
Entrer dans l’œuvre d’HH, c’est voyager dans un univers à facettes multiples mais au dénominateur commun : celui de notre monde unique dans la diversité de ses saisons et de ses humeurs.
On ne voit bien qu’avec le cœur ( Le petit Prince, Antoine se Saint-Exupéry)
De la saisie du mouvement, à celle de l’atmosphère, ou l’âme du musicien et du chanteur, HH nous fait voir et entendre avec le cœur.
L’importance du détail
Ce qui défile sous nos yeux, au quotidien, et qui nous semble insignifiant, soudain nous fait traverser le portail nous menant dans l’architecture de l’infini. Le minimalisme des détails de certaines photos plonge dans la réflexion.
J’entends le poète Paul Verlaine murmurer :
Le ciel et par-dessus les toits
Si bleue, si calme...
Un arbre par-dessus les toits.
Berce sa palme.
Beautés cachées, en arrière, au dessus, au-dessous, tout près de nous. Ouvrons l’œil, la beauté, l’humour, la sérénité, ne sont pas uniquement devant nous. Ainsi, ce rétroviseur de bus, cette arrière-cour, ce petit jardin, ces échelles, ces ombres et lumières... Tout respire le sérénité et encore ce souhait de Lamartine Ô temps suspend ton vol. La caméra de HH, je dirais l’œil du photographe effleure humblement ces symboles oubliés que sont les tapis de feuilles d’automne, toute la paix du monde contenue dans l’innocence d’un enfant endormi.
Quand la ville et ses rues, (un corps et ses artères) sont défigurées et malmenées par des câbles, des chaines, sous le ciel criant d’impuissance. Quand des poteaux supplantent et piègent parfois les arbres... Pauvre piéton qui lève la tête... Pour peu, il risquerait de se sentir pris dans une jungle de toiles d’araignées tissée par l’homme. Haute Tension, oeuvre de l’homme dont les connaissances et les nouvelles technologies pourraient pallier à ces monstruosités.
Tel un violoniste qui ne se priverait pas d’exercer sa virtuosité en tirant de ses cordes et de son archet des sons (firmament), HH crée un langage kaléidoscopique nous plongeant dans des abysses architecturales, insoupçonnées. L’étrange, le terrifiant, côtoient le rassurant, le confortable et le sublime... Et même la musique, la danse et la poésie.
Et ce parcomètre, apparemment banalement planté sur un trottoir, mais que l’on pourrait confondre avec une sentinelle montant la garde devant une porte de prison... Cette entrée de Tribunal aussi effrayante qu’une bouche béante de monstre affamé, prête à avaler le passant qui aurait la malchance de s’y approcher.
Abstractions, vous avez dit abstractions?
Et ces prises surréalistes, tableaux abstraits certes, mais que le photographe rend palpables et significatifs pour peu que l’on s’en donne la peine.
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